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Petit exercice…

PETIT EXERCICE COMPLAISAMMENT NARCISSIQUE DE GÉOLOCALISATION LITTÉRAIRE PARCELLAIRE ET ACHRONOLOGIQUE (WORK IN PROGRESS).

J’ai lu « Les hommes qui n’aimaient pas les femmes – Millenium 1 »de Stieg Larsson dans la chambre d’une maison de location à Dompierre-sur-Mer en Charente.

J’ai lu « Les voix de l’asphalte » de Philip K Dick dans un train Paris – La Souterraine ; et « Porno Palace » de Jack O’Connell dans un train La Souterraine – Paris.

J’ai lu « Fritz Lang : les 3 lumières » de Abel Eider sur le canapé d’un pote qui m’avait hébergé quelques mois rue Lecourbe le temps que je trouve un appart’.

J’ai lu « La belle et la bête » de Fredric Brown allongé sur le sol entre la baignoire et des étagères sous la fenêtre de la cuisine/salle de bain du minuscule appartement que nous partagions avec S. ; assis sur la vieille chauffeuse de ce même appartement, j’ai lu « Le château » de Franz Kafka ; un soir dans le lit, lumière baissé pour ne pas éveiller S. qui dormait dans mon dos, j’ai lu « Le livre d’or de Michael Moorcock ».

J’ai lu « Les clowns sacrés » de Tony Hillerman le midi dans un troquet du XVIIème arrondissement, à quelques tables de celle où mon boss et ses cadres déjeunaient.

J’ai eu littéralement des larmes de rire sous le regard intrigué/amusé de C. en lisant « Pierre qui brûle » de Donald Westlake au bord de la piscine d’un hôtel à Madère.

J’ai lu « Des cliques et des cloaques » de Jim Thompson à l’ombre d’un platane sur le banc d’une petite rue près de Mouffetard, à Paris.

J’ai lu « Les oncles de Sicile » de Leonardo Sciascia sur le banc d’un square pour enfants au pied de l’immeuble où C. et moi louions un appartement à Brunoy.

J’ai lu « L’excursion à Tindari » de Andréa Camilleri dans le jardinet d’une petite maison qu’on nous avait prêtée à Etel en Bretagne, lors d’un mois d’avril très doux qui avait connu un cataclysme politique.

J’ai lu « Le lièvre de Vatanen » de Arto Paasilinna sur un banc du Jardin des Plantes quelques jours après que L. m’ait quitté.

J’ai lu « American gods » de Neil Gaiman sur la pelouse d’un parc public près d’un Leclerc à Gennevilliers.

J’ai commencé « Dogra magra » de Yumeno Kyusaku dans un appart un peu crado que nous avions loué au Malzieu en Lozère et je l’ai fini au bord de l’étang de Courtille à Guéret en Creuse.

J’ai lu « 334 » de Thomas Disch mal assis au bord du tapis roulant sur lequel s’écoulaient périodiquement les bagages de voyageurs je devais charger sur une palette, à Orly.

J’ai lu « King Cole » de William R. Burnett dans une chambre de l’hôtel Henri IV à La Rochelle où j’étais venu seul passer trois jours à perdre.

J’ai lu « Super-Cannes » de James G. Ballard sous une arcade au bord de la piscine d’une villa louée avec des amis à Xabia en Espagne ; je me souviens de la phrase « La chaleur montait du trottoir comme un mal de tête. ».

J’ai lu « Noir » de K.W. Jeter sur un muret du centre d’examens d’Arcueil, entre deux épreuves d’un concours auquel je n’ai pas été reçu.

J’ai lu « A rebrousse temps » de Philip K Dick dans le cagibi qui servait de salle de repos d’une boîte de livraison de tissus en demi-gros pour laquelle j’ai bossé quelques mois après le Bac, rue Richer, dans le IXème arrondissement.

J’ai lu « A cause de la nuit » de James Ellroy dans une laverie automatique de la rue Rambuteau ; « Rock machine » de Norman Spinrad aussi.

J’ai lu « Les 21 jours d’un neurasthénique » de Octave Mirbeau dans un troquet en face de la fac de Jussieu.

J’ai lu « Flood » de Andrews Vachss assis en tailleur sur la pelouse du Jardin des Tuileries, un jour d’été à la sortie de mon boulot d’alors ; sur un banc de ce même jardin, j’ai lu « Ora :CLE » de Kevin O’Donnell.

J’ai lu « La tache » de Philip Roth dans une maison de location estivale à Le Champ Saint-Père en Vendée.

Un jeune type assis presque en face de moi sur une banquette d’un train de banlieue a sorti de son sac « Un chœur d’enfants maudits » de Tom Piccirelli, livre que je venais tout juste d’acheter moi-même et de commencer.

J’ai lu « Le tableau du maître flamand » de Arturo Perez Reverde au bord de la piscine d’un hôtel de Torremolinos en Espagne, en rêvassant de pouvoir me présenter comme le faisait l’un des personnages du roman : « Munoz. Joueur d’échecs. ».

J’ai lu « American death trip » de James Ellroy à l’abri d’une minuscule tente de plastique bleue pour échapper aux mouches un jour de canicule à Cessac, en Creuse ; dans le lit en mezzanine de la maison attenante, j’ai lu « La route » de Cormac Mac Carthy.

J’ai lu « Villa Vortex » de Maurice Dantec dans le jardin d’une maison de location de vacance à Fleac-sur-Seugne en Charente et en ai tiré une relative fierté d’être allé jusqu’au bout.

J’ai lu chaque matin pendant deux semaines « Moby Dick » de Herman Melville assis sur un canapé seventies de vinyle rouge vif tandis que le soleil se levait de l’autre côté de la porte ouverte sur le jardin au Petit Marseuil, en Creuse.

J’ai lu « Le train » de Georges Simenon dans le jardin de la maison que nous louions à Brunoy tandis que ma fille âgée de quelques mois jouait près de moi sur une couverture.

J’ai lu « Les oiseaux lents » de Ian Watson dans une salle de cinéma de la place de l’Odéon avant que ne commence la projection de « Tucker » de Francis Ford Coppola ; parmi le public, il y avait Lambert Wilson.

J’ai lu « Ne le dis à personne » de Harlan Coben dans le jardin des parents de C. à Guéret en Creuse en ne cessant de me dire que je lisais-là le mauvais scenario d’un film hollywoodien qui aurait pu avoir pour vedette Mel Gibson.

J’ai lu « La guerre des boutons » de Louis Pergaud dans le refuge que je m’étais aménagé au milieu de piles de cartons contenant des chambres à air dans le garage que tenaient mes grands-parents à Vigneux-sur-Seine.

J’ai lu « Tranchecaille » de Patrick Pécherot dans le parc de la mairie d’Epinay-sous-Sénart.

J’ai relu « Les clans de la lune Alphane » de Philip K Dick dans un petit square en bord de Seine près de l’Hôtel de Ville de Paris.

J’ai lu « Le tueur et son ombre » de Herbert Lieberman vautré sur mon clic-clac le soir dans mon minuscule studio de la rue Beaubourg ; le « Michel Simon » de Christian Plume & Xavier Pasquini aussi.

J’ai lu « Nuit sur la ville » de Ryo Hara à Saint-Vivien en Médoc.

J’ai lu « Les racines du mal » de Maurice Dantec dans le jardin du petit pavillon que nous louions avec C. à Montgeron. « L’elvissée » de Jack Womack aussi.

Dans une rame d’un métro parisien, une fille de l’autre côté de la travée m’a demandé d’un signe de tête ce que j’étais en train de lire ; j’ai levé mon livre pour lui montrer la couverture de « Métrophage » de Richard Kadrey ; elle m’a remercié d’un bref sourire.

J’ai lu « Le cercle et la croix » de Iain Pears dans une chambre d’hôtel de Cefalù en Sicile.

J’ai lu « Zig zag movie» de Elmore Leonard sous les pins du jardin d’une maison louée avec des amis à Clapiers dans l’Hérault ; c’est aussi là qu’on m’a conseillé de lire les bouquins de Maj Sjöwall & Per Wahlöö.

J’ai lu « Sept jours pour expier » de Walter Jon Williams en déjeunant dans un bar du XVIème arrondissement de Paris à quelques tables d’un homme entre deux âges aux cheveux teints qui embrouillait avec des inepties pseudo-catholiques une jeune adolescente ; j’aurais dû intervenir.

J’ai lu « Un soupçon légitime » de Stefan Zweig sur les bords de l’Yerres où j’étais venu en vélo.

J’ai lu « Contrat sur un vampire » de Garfield Reeves-Stevens dans un train de banlieue Paris-Yerres lors d’une des premières soirées où je retrouvais C. chez elle.

J’ai relu « Le prisonnier » de Thomas Disch dans un troquet de la place de l’Odéon ; sans mieux le comprendre que lors de la première lecture.

J’ai lu « Desolation road » de Ian Mac Donald dans un train Paris-Marseille pour rejoindre un pote à Puget-Ville dans le Var, entrecoupant ma lecture de quelques virées aux chiottes pour m’y enfiler un rail.

J’ai lu « Last exit to Brooklyn » de Hubert Selby JR. sur un banc au premier étage de la fac de psycho de la rue Serpente en attendant M. qui devait me servir de cobaye pour une enquête de psycho-sociale en vue de mon mémoire de maîtrise ; je n’ai jamais couché avec M ; je n’ai jamais terminé ce livre.

J’ai lu « Huston » par John Huston un dimanche matin ensoleillé dans le jardin de la maison/cabane qu’habitait alors C. à Yerres.

J’ai lu « Les synthérétiques » de Pat Cadigan dans le jardin de la maison de S. et son mari à Clères en Seine Maritime où ils m’avaient invité pour un week-end.

J’ai lu « Le roi des juifs » de Nick Toshes dans un jardin public infesté de rats au milieu du boulevard Richard Lenoir en attendant qu’il soit l’heure d’un rendez-vous pour un entretien d’embauche.

J’ai lu « La musique du hasard » de Paul Auster sur le banc d’une placette près d’un Mac Do dans le XVIème arrondissement.

J’ai lu « La bulle cassée » de Philip K Dick sur un banc adossé à une petite maison de pierres sur Haapassari, minuscule île au sud de la Finlande à quelques kilomètres de la frontière russe.

J’ai éclaté d’un rire sans retenue accroché à la barre centrale d’un wagon du métro parisien au milieu d’autres passagers en lisant « Mêlée ouverte au Zoulouland » de Tom Sharpe.

J’ai lu « Le masque de Dimitrios » de Eric Ambler en attendant le début d’un concert de Midnight Oil au Zénith de Paris.

J’ai lu « Samedi» de Ian Mac Ewan à Brouage en Charente-Maritime.

J’ai lu « Jack Barron et l’éternité » de Norman Spinrad dans la cour d’une vieille ferme rachetée par des potes pour la rénover près de Sérent dans le Morbihan.

J’ai lu « La mémorable et tragique aventure de Mr Irwin Molyneux » de Joseph Storer Clouston dans un square qui puait la merde de chiens à Maisons-Alfort.

J’ai lu « Le chaos final » de Norman Spinrad attablé à un bureau dans l’appartement-cabinet d’un psychanalyste dont j’assurais pendant une semaine la prise des rendez-vous téléphonique de ses patients.

J’ai lu « Pandémonium » de Les Standiford dans la file d’attente d’un cinéma de la place de l’Odéon pour aller voir « Reservoir dogs » ; quand mes amis m’y ont rejoint, il y avait L, que je ne connaissais alors guère, parmi eux ; j’ai remis mon livre dans ma poche, elle l’en a d’autorité ressorti pour en voir le titre.

J’ai commencé « Du rififi chez les hommes » de Auguste Lebreton par déprime une fin d’après-midi lors d’une longue période de chômage.

J’ai lu « Le démon dans ma peau » de Jim Thompson sur une chaise en ferraille du Jardin du Luxembourg, S. assise à côté de moi ; quelques années plus tard, ailleurs dans ce jardin public, j’ai lu « Le cinéma allemand : 1918-1933 » de Freddy Buache ; seul.

J’ai lu « Le père truqué » de Philip K. Dick à Serre-Chevalier dans les Hautes-Alpes pendant la période fêtes de fin d’année sans y mettre un pied sur un ski.

J’ai lu « Replay » de Ken Grimwood en attendant que viennent de rares visiteurs au stand que je tenais pour un petit boulot au sous-sol de la Cité des Sciences et de l’Industrie ; « Les cheveux du baron de Münchhausen » de Paul Watzlawick aussi.

J’ai lu « Contes nocturnes » de E.T.A. Hoffmann dans une brasserie de Maisons-Alfort ; « La flèche du temps » de Martin Amis aussi.

J’ai lu « Une veuve de papier » de John Irving sur un banc public de Maisons-Alfort en me disant que je ne lirai jamais plus cet auteur ; j’y ai lu aussi « Un complot de saltimbanques » de Albert Cossery en me disant que je lirais volontiers d’autres romans de cet auteur.

J’ai lu « Nécropolis » de Herbert Lieberman sur la plage de Ouistreham.

J’ai lu « Les menhirs de glace » de Kim Stanley Robinson dans un train de banlieue quasi vide allant à Combs-La-Ville pour y exercer un petit boulot d’assistant-géomètre, à contresens du flot quotidien des travailleurs salariés ; « Cablé » de Walter Jon Williams aussi.

J’ai découvert Iain Levison sur les recommandations d’un mec de droite.

J’ai lu « L’allumette facile » de David Goodis dans un train Paris-Le Havre pour aller à Londres avec S. à une époque pré-tunnel sous La Manche.

J’ai lu « La couvée Huysmans » de Kate Wilhem dans le jardin des parents de S. à Rouen.

J’ai lu « La blonde au coin de la rue » de David Goodis dans un train Paris-Caen pour aller y rencontrer un agent général  d’assurances dans le cadre d’interviews que je faisais pour un boulot.

J’ai lu « Sébastien Roch » de  Octave Mirbeau dans la maison de vacances des parents d’un pote que nous squattions à une demi-douzaine pour les congés de Pâques à Les Portes-en-Ré.

J’ai lu « Le meilleur des mondes » de  Aldous Huxley dans un couloir de la fac de Malakoff en attendant que vienne mon tour de déposer mon dossier d’inscription.

J’ai lu « Je craque » de  Guy Bedos dans la salle d’attente des consultations externes de l’hôpital de Villeneuve-Saint-Georges.

J’ai lu « Le procès » de Franz Kafka dans la caserne de Blois où j’avais été contraint de passer un jour et demi.

J’ai lu « Les monades urbaines » de Robert Silverberg dans un troquet près de la station de métro Charonne une fin d’après-midi d’hiver en attendant qu’un pote termine sa journée de travail.

J’ai lu « Que notre règne arrive » de James G. Ballard dans une ferme près de Carbonne, au sud de Toulouse, un après-midi d’été, un chat endormi sur le ventre.

J’ai lu « Ubik » de Philip K. Dick sur le quai de la gare de Villeneuve-Saint-Georges.

J’ai lu « Le lézard noir » de Ranpo Edogawa à l’arrêt de bus de la gare de Maisons-Alfort.

J’ai lu « L’employé » de Guillermo Saccomanno sur le parking d’un lycée d’Arpajon en attendant ma fille qui passait son oral de russe pour le Bac.

 To be continued…

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